Dans son sixième rapport annuel sur les tendances de la recherche sur les sites e-commerce B2C, Algolia se penche sur les stratégies de merchandising pilotées par l’IA à l’ère agentique.
L’IA agentique et l‘IA générative seront-elles le duo gagnant pour l’e-commerce ? Près de 61% des entreprises françaises du retail et de l’e-commerce B2C prévoient de déployer IA agentique dans les 12 prochains mois. Et 95% des dirigeants de ces entreprises estiment que l’IA générative a un impact positif sur la fidélité et les achats répétés, notamment en alimentant des outils conversationnels qui accompagnent le parcours d’achat. Ce sont les constats d’une enquête réalisée par l’agence Coleman Parkes pour Algolia, une plateforme de recherche d’informations basée sur l’IA, auprès de 1100 dirigeants d’entreprises et décideurs IT du secteur retail à travers le monde
Ils sont 89% de ces dirigeants à citer la synthèse des avis clients comme l’un des «atouts majeurs de l’IA générative». Tant qu’il ne s’agit pas de générer ces avis… Et 91% des dirigeants B2C considèrent la “recherche par image” comme la fonctionnalité d’IA la plus précieuse, de leur point de vue. Apparemment le champ des possibles n’est pas encore complètement exploré. C’est aussi l’avis des auteurs du document : «le rapport montre que les e-commerçants perçoivent l’IA générative et agentique comme des technologies d’assistance, tandis que l’humain reste essentiel pour interpréter les analyses et orienter la stratégie de merchandising», analyse Nate Barad, vice-président d’Algolia. Tout en mettant en place des panoplies d’outils IA, les retailers laissent la partie décisionnelle à l’humain. Question de confiance sans doute.
L’IA plébiscitée pour ses capacités de personnalisation
Quand on les interroge sur les fonctionnalités d’IA les plus attendues par leurs consommateurs, 68% des dirigeants B2C citent l’hyper-personnalisation et 62% les suggestions d’expédition prédictive. Les e-commercants se montrent très motivés sur ce sujet, 76% d’entre eux considèrent la personnalisation par l’IA comme l’une des fonctionnalités les plus rentables.
Parmi les facteurs qui suscitent une attention particulière, ils notent l’intégration fluide aux systèmes existants (47%), le ROI (39%) et la maîtrise de la technologie par les équipes (37%). La fonction recherche fait partie des investissements prioritaires, pour 36% des répondants en France. Et 35% des entreprises prévoient d’augmenter leurs budgets sur ce poste.
En France, 63% des répondants citent l’augmentation du chiffre d’affaires comme principal moteur des initiatives de recherche. C’est nettement supérieur à la moyenne mondiale (49%) et aux États-Unis (56%). Cette stratégie paie, car 67% des entreprises françaises se disent satisfaites des revenus générés par leurs implémentations de recherche. Le développement des préconisations offre des promesses de croissance.
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