Beebs accueille la licorne japonaise Mercari à son capital

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L'application de produits de seconde main @clesdudigitalAprès avoir levé 3 millions d’euros moins d’un an après son lancement, l’application communautaire de produits de seconde main pour enfants Beebs réunit à nouveau 6 millions d’euros.

Beebs boucle un nouveau tour de table auprès des fonds d’investissement ISAI et Citizen Capital déjà présents à son capital, et de Mercari, un groupe japonais spécialisé dans les places de marché de vente entre particuliers. Cette jeune entreprise, sorte de «Boncoin japonais» comme l’avait qualifiée un article dans Les Echos, avait elle-même levé 131 milliards de yens, soit un milliard d’euros en 2018 à occasion de son entrée à la bourse de Tokyo. Fondée en 2013 elle s’est depuis étendue aux États-Unis et au Royaume-Uni et elle compterait plus de 20 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans son pays d’origine.

Créée en 2020 par Arsène Huot et Morgan Hilmi, dans un contexte de crise sanitaire et de baisse du pouvoir d’achat, Beebs s’adresse pour sa part majoritairement aux particuliers qui peuvent y vendre des articles pour enfants entre 0 et 18 ans, du matériel de puériculture, des vêtements, des jouets et même des couches parfois achetées en trop grande quantité. Elle vise aussi le marché des professionnels qui reconditionnent des produits. Une équipe a été spécialement dédiée à ce marché pour les conseiller, les aider à démarrer leur activité sur la plateforme, les informer sur les articles les plus recherchés.

«Quatre millions d’annonces ont été créées depuis le lancement, plus d’un million de parents se connectent sur l’appli, et le volume de ventes a été multiplié par huit depuis l’an dernier», selon la start-up qui a par ailleurs lancé un plan de recrutement. Présente en Belgique et en France, la jeune entreprise a désormais de nouveaux moyens pour étendre sa présence à l’international et enrichir sa plateforme de nouvelles fonctionnalités. Elle propose déjà à ses utilisateurs un chiffrage de l’empreinte carbone de leurs achats grâce à la solution technologique open-source et open-data Kabaun qui analyse les cycles de vies des produits.

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