Selon les données analysées par l’équipe VPN d’Atlas, le nombre de fuites de données dans le monde a atteint le chiffre énorme de 37 milliards en 2020.
Les violations de données deviennent monnaie courante. Le nombre de fuites a augmenté de 140 % par rapport aux 15 milliards d’enregistrements de 2019. Cette analyse se base sur un rapport QuickView de fin d’année 2020. Elle précise que 82 % des données, soit plus de 30 milliards, ont été compromises dans seulement cinq cas de violation majeure. Tous ces incidents ont été causés par des bases de données ou des services mal configurés. Le type de données le plus exposé était les noms, qui ont fait l’objet de fuites dans 46 % des violations de données l’année dernière. Viennent ensuite les adresses électroniques qui ont été compromises dans 32 % des incidents. Au total, 77 % des violations de données de l’année dernière ont été causées par des acteurs extérieurs, 16 % par des menaces d’initiés, le reste étant inconnu. De plus, 676 violations comprenaient des « rançongiciels » comme élément d’attaque – une augmentation de 100 % par rapport à 2019.
Le secteur de la santé est celui qui a subi le plus grand nombre de piratages soit 484, ce qui représente 12 % de toutes les violations de l’année dernière. Celui de l’information a également été très ciblé et a subi 429 piratages qui représentent 11 % des violations de données l’année dernière. Le secteur de la finance et des assurances occupe la troisième place de la liste ; il a subi 382 piratages, soit 10 % des violations de données de l’année dernière. Au total 2 340 cas, soit 60 % des violations, ont été signalées aux États-Unis.
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