La lenteur pénalise les relations entre les startups et les grands groupes

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Les relations s'améliorent entre les grandes entreprises et les startups @clesdudigitalLes relations s’améliorent entre les grandes entreprises et les startups même si certains obstacles sont encore à surmonter.

La lenteur dans les prises de décision est le principal obstacle dans les relations entre les startups et les grands groupes, c’est ce qui ressort du « Baromètre 2018 de la création de valeur entre startups et grands groupes » publié pour la deuxième année consécutive par la pépinière Le Village by CA et le cabinet Bluenove.

Ce constat est partagé par 71% des jeunes entreprises. Les intéressés savent qu’il leur faudra s’adapter :

 « Ne pas s’attendre à ce que le grand groupe s’adapte à la start-up. C’est la start-up qui doit se mettre au niveau d’exigence des grands groupes pour espérer signer avec eux », sont quelques-uns des verbatim recueillis par les auteurs de l’enquête.

Plus surprenant, ce constat de lenteur dans la prise de décision est aussi partagé par 67% des interrogés dans les grands groupes. Pis, la part des mécontents qui signalent trop de lenteur, a sensiblement augmenté dans les grands groupes puisqu’elle était de 41% en 2017. S’agit-il d’une meilleure prise en compte des besoins des startups ? Les verbatim cités l’indiquent :

« Nous devons poursuivre l’adaptation de nos processus internes (achats, compliance, …) pour pouvoir « on-boarder » plus rapidement et ne pas faire perdre de temps à la start-up ».

Et même une fois la décision prise, tout n’est pas encore joué puisque 70% des grands groupes et 75% des startups trouvent que les délais d’exécution sont lents.

Les grandes entreprises apprécient en revanche la simplicité du travail avec les plus petites structures, 84% des grands groupes trouvent que les objectifs de collaboration sont plutôt clairs ou très clairs lorsqu’ils travaillent avec des start-up. C’est bien la raison pourquoi ils font appel à ces partenaires. Du côté des startups, 71% pensent que les objectifs sont clairement définis. Ils n’étaient que 56% en 2017, le progrès est ostensible. Les jeunes pousses livrent quelques-unes de leurs recettes pour clarifier les objectifs :

« L’organisation des grands groupes est complexe, les projets courts et serrés sont les plus efficaces, ils permettent de réels progrès et des prises de décisions ».

Les grandes entreprises de leur côté sont prêtes à des efforts pour fluidifier et accélérer le travail avec les jeunes pousses, leur verbatim en témoignent :

« Dans la grande entreprise, responsabiliser l’équipe projet en lui donnant un pouvoir de décision. Bien clarifier les objectifs afin de partir sur une base commune de compréhension tant en interne entreprise qu’avec la start-up ».

Parmi les points positifs de la collaboration entre les grandes entreprises et les startups, une bonne qualité de communication est notée par plus de trois quarts des interrogés dans les deux camps. La bienveillance réciproque est aussi de mise : 72% des grands groupes et 69% des startups pensent que leur relation est équilibrée voire très équilibrée.

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