La Banque Postale lance Django, une filiale et fintech sur le marché du BNPL (Buy Now Pay Later) et du crédit à la consommation.
Avec Django, la Banque Postale vise un marché du paiement fractionné en plein foisonnement. Il est estimé à 25 milliards d’euros en France d’ici 2025 contre environ 6 milliards d’euros en 2019 selon le Cabinet Xerfi. Il attire de plus en plus les consommateurs qui veulent échelonner leur paiement en magasin et en ligne, et de marchands qui veulent stimuler leurs ventes, augmenter leur panier moyen et fidéliser leurs clients. Django déploie ainsi en BtoBtoC une gamme de solutions de financements en plusieurs fois (2, 3 ou 4 fois) ou de paiement différé (à 15, 30 ou 45 jours), accessible jusqu’à 6 000 euros d’achat. «Les solutions combinent une expérience d’achat fluide et rapide en quelques clics et un taux d’acceptation élevé de 95% grâce à la solidité financière et l’expertise de La Banque Postale Consumer Finance», explique le groupe dans un communiqué.
Django veut s’adresser à tous les e-commerçants, des TPE aux grands groupes internationaux et a noué partenariat avec CRESUS, association de lutte contre le surendettement en France, pour accompagner ses clients dans la gestion de leur budget. La fintech «anticipe des évolutions réglementaires de la Directive Européenne du Crédit Consommation, en adoptant déjà les exigences de tarification, avec des taux compétitifs inférieurs au taux de l’usure et des taux bonifiés pour les secteurs d’activité à impact, une information claire et transparente envers le consommateur final, sans frais cachés». Avec ce nouveau service La Banque Postale qui compte 11 millions de clients poursuit sa diversification et veut se positionner comme un acteur global du e-commerce, à travers ses solutions logistiques. Le groupe avait déjà noué un partenariat avec la fintech Alma mais pour des offres de paiement en 36 fois.
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